Les connaissances des jeunes filles étudiantes sur l’infertilité féminine

Abstract
Résumé ( Français ) Introduction : Selon l'organisation mondiale de la santé le nombre de couples infertiles dans le monde est estimé à 48,5 millions, révélant ainsi que l'infertilité est un problème de santé mondial qui doit être abordé, en particulier dans les pays en voie de développement où les taux d'infertilité sont plus élevés, L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des jeunes filles étudiantes sur l’infertilité féminine. Méthodes : il s’agit d’une étude transversale observationnelle par auto-questionnaire réalisée auprès de 150 étudiantes de différentes spécialités dans les facultés de Sidi Bel Abbes. Le questionnaire était composé de trois parties : (1) des questions destinées à recueillir des informations sur la population étudiée ; (2) une partie composée d’items visant à tester les connaissances concernant la fertilité féminine et la réserve ovarienne ; (3) une partie simulant un diagnostic d’altération de la réserve ovarienne et quantifiant. les décisions que penserait prendre les étudiantes à l’aide d’une échelle en 5 points. Résultats : Le taux de participation a été de 139 étudiantes soit 92.66%. La moyenne d’âge été de 21,05 ± 2,43 ans, 54% des participants ont répondu qu’après plus un an de mariage on peut dire qu’une femme est infertile ; 21,8% des étudiantes ont indiqué penser que la fertilité féminine commençait à décliner à partir de 35 ans ; 45.3% pensaient que la fécondation in vitro permettait à une femme de concevoir même avec une réserve ovarienne considérablement diminuée ;57.5% ont répondu que l’activité physique et une alimentation saine avaient une action bénéfique sur la préservation de la réserve ovarienne ; pour la question quelle est la probabilité d’obtenir une grossesse au cours d’un cycle menstruel chez une femme de 35 ans, la moyenne de pourcentage donnée était de 42.43±23.68% et seulement 40.3% des étudiantes disent connaitre l’existence des tests de réserve ovarienne. Conclusion : Cette étude est la première en Algérie à évaluer dans une population d’étudiantes leurs connaissances sur la fertilité féminine, Nous avons observé : des lacunes et des idées reçues sur la fertilité féminine dans une catégorie de jeunes femmes, l’incrimination de sexe féminine comme la première cause d’infertilité et une vision trop optimiste des capacités des traitements de l’infertilité à pallier une infertilité liée à l’âge. Mot clés : Infertilité féminine – Facteur de risque – Sidi Bel Abbes – Etude transversale. Abstract : ( Anglais ) Introduction: According to the World Health Organization the number of infertile couples in the world is estimated at 48.5 million, revealing that infertility is a global health problem that must be addressed, particularly in developing countries where infertility rates are higher, the objective of this study is to assess the knowledge of female students about female infertility . Methods: This is a cross-sectional observational study by self-questionnaire carried out with 150 students of different specialties in the faculties of Sidi Bel Abbes. The questionnaire consisted of three parts: (1) questions intended to collect information on the population studied; (2) a questionnaire composed of items aimed at testing knowledge of female fertility and ovarian reserve; (3) a questionnaire simulating a diagnosis of impaired ovarian reserve and quantifying the decisions that students would think they would make using a 5-point scale. Results: The participation rate was 139 students or 92.66%. The average age was 21.05 ± 2.43 years, 54% of the participants answered that after more than a year of marriage a woman can be called infertile; 21.8% of the students indicated that they believed that female fertility began to decline from the age of 35; 45.3% thought that in vitro fertilization can allow a woman to conceive even with a considerably reduced ovarian reserve; 57.5% replied that physical activity and a healthy diet had a beneficial effect on the preservation of ovarian reserve; for the question what is the probability of obtaining a pregnancy during a menstrual cycle in a 35-year-old woman, the average percentage given was 42.43 ± 23.68% and only 40.3% of the students said they knew about the existence of the tests ovarian reserve. Conclusion: This study is the first in Algeria to assess in a population of female students their knowledge of female fertility, we observed: gaps and preconceived ideas on female fertility in a category of young women, incrimination of women as the leading cause of infertility and an overly optimistic view of the capacity of infertility treatments to alleviate age-related infertility . Key words: Female infertility - Risk factor - Sidi Bel Abbes - Cross-sectional study
Description
Mémoire master 2 biologie
Keywords
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