IMPACT DES FACTEURS ALIMENTAIRES ET SOCIOECONOMIQUES ET L'ACTIVITE PHYSIQUE CHEZ DES ENFANTS OBESES DANS LA REGION DE SBA ET AIN DEFLA

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2018-12-06
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Résumé (Français et/ou Anglais) : Introduction et objectifs : La prévalence de l’obésité est en augmentation pour tout âge de la vie humaine (adulte, enfant et adolescent). L’objectif de notre étude était d’étudier l’impact des facteurs de risques alimentaires et socioéconomiques, ainsi que l’activité physique et le mode de vie sur un groupe de 264 enfants obèses scolarisés âgés de 5 ans à 11 ans dont ; 139 enfants dans la région de Sidi-Bel-Abbès (ouest algérien) et 125 enfants dans la région d’Ain Defla (centre algérien) durant la période 2015 - 2017. Matériel et Méthodes : Des paramètres anthropométriques telque le poids, la taille et l'IMC ont été mesurés, avec un remplissage d’un questionnaire destiné aux enfants et leurs parents sur les habitudes alimentaires, les facteurs socio-économiques ainsi que le mode de vie. Pour la classification de l’obésité et du surpoids, nous avons utilisé les références de l’International Obesity Task Force (IOTF) et les courbes de références françaises. Résultats L’analyse des habitudes et du comportements alimentaires a révélé que : 34% des enfants prenaient leur petit déjeuner contre 66% qui partaient à jeun. Plus de 76.5% des élèves supprimaient un repas, alors que seulement 23.5% qui respectaient les trois repas principaux. La prise de biscuits et de pain représentait un taux de 37.5% et 33%. Un taux de 31% et 50% était remarquable pour la consommation de la pizza et les spaghettis. Concernant la consommation des boissons gazeuses et les jus industriels représentaient 62.5% et 37.5% respectivement. La quasi majeur partie des écoliers étudiées préférait les aliments grillés ou frits de taux estimé à 73%, mais un tiers 27% qui préféraient des repas frais. La consommation quotidienne en graisses animales ou végétales représentait 72.5% des enfants enquêtés. Nos résultats montrent que 64% des filles avaient une activité physique faible, 70% des garçons marchaient moins d’une demi-heure par jour ainsi que le temps passé devant les médias était très important chez les deux sexes. Conclusion : Notre étude a montré une relation positive entre l’obésité et les facteurs alimentaires. Également, l’augmentation du grignotage et la suppression de l’un des repas constituaient un facteur primordial du déséquilibre alimentaire pouvant augmenter le risque d’obésité en favorisant la consommation d’aliments à densité énergétique élevée. Une relation inverse entre l'IMC et l'activité physique avec un trouble du rythme de sommeil et une relation inverse entre le niveau d’instruction des parents et l’IMC ont été enregistrées. La télévision, les jeux électroniques et l'utilisation des téléphones portables étaient très utilisables chez notre population étudiée. Les facteurs de risques alimentaires et environnementaux étudiés ont un impact remarquable sur l’obésité infantile dans les deux régions. Mots-clés : Obésité, Enfants, Paramètres anthropométriques, Facteurs de risques alimentaires, Facteurs de risques socioéconomiques. Abstract Background and Aims: The prevalence of obesity is increasing for any age of human life (adult, child and adolescent). The objective of our study was the impact of dietary, socio-economic, physical activity and lifestyle risk factors on 264 obese children aged between 5 and 11, including 139 children in the Sidi-Bel-Abbes (Western Algeria) and 125 children in the region of Ain Defla (Algerian Center) between 2015-2017. Materials and Methods: Some anthropometric measures such as weight, height and BMI were measured, with a questionnaire filled for children and their parents on dietary habits, socio-economic factors and lifestyle. For the classification of obesity and overweight, we used references from the International Obesity Task Force and French reference curves. Results: The results of our survey indicate that the participation rate was about 33% and 67% for girls and boys in Sidi-Bel-Abbes and 61% and 64% for Ain Defla. Our habits results showed that 34% had breakfast versus 66% who were fasting. More than 76.5% of students who suppressed a meal on the other hand only 23.5% who respected the three meals. Taking biscuits and bread with a rate of 37.5% and 33%. A rate of 31% and 50% was remarkable for the consumption of pizza and spaghetti. Regarding the consumption of soft drinks and industrial juices accounted for 62.5% and 37.5% respectively. The near majority of the populations preferred the grilled or fried meals of rate estimated at 73%, but a third 27% who preferred fresh meals. The daily consumption of animal or vegetable fats represented 72.5% of the children surveyed. Our results showed that 64% of girls had low physical activity, 70% of boys walked less than half an hour a day, and the time spent in the media was very important for both sexes. Conclusion: Our study showed a positive relationship between obesity and dietary factors. Also, the increase in snacking and the suppression of one meal was an element of the dietary imbalance that could increase the risk of obesity by promoting the consumption of foods with high energy density. An inverse relationship between BMI and physical activity with a sleep disorder and an inverse relationship between parental education and BMI. Television, electronic games and the use of mobile phones were very useful for our study population. The food and environmental risk factors studied have a remarkable impact on childhood obesity in the two regions studied. Keywords: Obesity, Children, Food Risk Factors, Socioeconomic Risk Factors, BMI.
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Doctorat en Sciences
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