Contribution à l'étude éco-biologique des espèces du genre Artémia dans l’ouest algérien: taxonomie, reproduction, distribution spatiale, diversité génétique et exploitation.
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Date
2021-07-08
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Résumé (en Français) :
L’objectif de notre travail est d’effectuer une étude taxonomique, de reproduction, de distribution spatiale, de diversité génétique et d’exploitation du genre Artemia dans les salines de l’ouest algérien dont les salines de Bathioua (Wilaya d’Oran) et Oued Djemaa (wilaya de Relizane) ont fait l’objet de notre investigations.
L’étude génétique par PCR (Polymerase Chain Reaction ou Réaction de Polymérisation en Chaîne), comparer aux bases de données des espèces du genre Artemia, nous a permis de mettre en évidence l’existence de deux espèces, à savoir Artemia salina L. dans les salines de Bathioua et Artemia parthenogenetica Bowen & Sterling, une espèce non portée dans les travaux de recherche en Algérie, dans les salines d’Oued Djemaa.
Les résultats obtenus de l’étude éco-biologique des espèces au niveau des zones d’études, indiquent l’existence d’importantes populations d’individus d’Artemia salina L. et d’Artemia parthenogenetica Bowen & Sterling adultes dominées par les femelles durant les prélèvements printanières.
De même, les résultats de la résistance au stress salin des espèces montrent que d’Artemia salina L. ne peut résitée dans une salinité supérieure à 223g/l.
D’autres part, et vue que les salines de Bathioua connaissent une charge importante de déchets riches en sulfate d’ammonium émanant de l’usine de production de sel. Une étude toxicologique à été menée afin d’étudier la résistance des adultes d’Artemia salina L. aux différentes concentrations de ce nuisible. Les résultats obtenus indiquent une CL50 égale à 75g/l après 24h.
De plus, l’étude de la composition biochimique indique une richesse nutritionnelle de notre espèce qui est riche en protéines (18,80mg/g), en caroténoïdes (68,33 mg/g) et en sucres (4,00 mg /g).
Il est bien évident que le genre Artemia peut-être cultiver en contrôlant sa reproduction, en variant le taux de salinité pour son utilisation durant les différentes saisons de l’année, vue son intérêt économique dans l’aquaculture.
Les mots clés : Artemia salina L., Artemia parthenogenetica Bowen & Sterling, PCR, Eco-biologie, salines, toxicité, compositions biochimiques.
Abstract (en Anglais) :
This work aims to carry out a taxonomic study, of reproduction, spatial distribution, genetic diversity, and exploitation of the genus Artemia in the salt marsh of western Algeria including the salt flats of Bathioua (Wilaya of Oran) and Oued Djemaa (wilaya of Relizane) were the subject of our investigations..
Our genetic study by PCR (Polymerase Chain Reaction), in which the principle was to obtain large quantities of specific DNA fragments, and of defined lengths in order to compare them with databases of species of the genus Artemia, allowed us to highlight the existence of two species, namely Artemia salina L. in the salt flats of Bathioua and Artemia parthenogenetica Bowen & Sterling, a species not included in the Algerian research works, in the salt flats of Oued Djemaa.
The results obtained from the eco-biological study of the species at the level of the study areas, indicate the existence of large populations of individuals of Artemia salina L. and Artemia parthenogenetica Bowen & Sterling adults dominated by females. during spring sampling. Likewise, the results of the species' resistance to salt stress show that the artemia species found in the salt flats of Oued Djemaa in the wilaya of Relizane tolerates salinities exceeding 223g / l.
On the other hand, and seeing that the salt works of Bathioua know an important load of waste rich in ammonium sulphate emanating from the salt production plant. A toxicological study is carried out in order to study the resistance of the adults of Artemia. salina L. in different concentrations of this harmful to its development. The results obtained indicate an LC50 equal to 75 g / l after 24 h.
In addition, the study of the biochemical composition indicates a nutritional richness of our species which is rich in proteins (18.80 mg / g), in carotenoids (68.33 mg / g) and in sugars (4.00 mg / g).
It is quite obvious that the genus Artemia can be cultivated by controlling its reproduction, by varying the salinity rate for its use during the different seasons of the year, given its economic interest in aquaculture.
Keywords : Artemia salina L., Artemia parthenogenetica Bowen & Sterling, PCR, Eco-biology, salt flats, toxicity, biochemical composition.
Description
Doctorat en Sciences
